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Jean Pierre Augustin Petit

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Citations
5) Citation à l'ordre de la 37e Division N° 355 du 3/10/1918 (Passel/Noyon, aout 1918)
« Commandant de compagnie d'une bravoure et d'un sang-froid exceptionnel. Le 28 aout 1918, a brillament entrainé sa compagnie à l'attaque du village de PAsselPassel. Le 29, a pris le commandement de son bataillon dont presque tous les officiers avaient été mis hors de combat dans des circonstances rendues plus difficiles encore par la traversée pénible des marais de la Verse et un bombardement terrifiant. Entré un des premiers dans Noyon, a su amener sa troupe à temps pour repousser la contre-attaque ennemie. N'a cessé pendant les journées qui ont suivi de faire preuve des plus belles qualités militaires.»
L'historique du 2e RMT (Jules Carbonnel, Imprimerie libraire éditeur 1922, Alger) relate ce fait d'arme à Noyon (aout 1918) : "De rue en rue, de maison en maison, la bataille recommence, et le barrage reprend plus violent encore, écrasant le quartier que nous envahissons, protégeant le retrait des masses qui s'enfuient, désormais impuissantes à défendre la ville, et gagnent rapidement les pentes opposées où va se concentrer la résistance suprême. Un gros obus éclate au Poste de Commandement qui vient de s'installer : le lieutenant Bertrand est mortellement t frappé ; la tête en sang, le bras gauche arraché, très grièvement blessé , le Commandant De Savy tombe à côté de lui. Plus loin meurt le jeune Sous-Lieutenant Bouklika dont la récente épaulette avait marqué la valeur, et dont les Indigènes étaient justement fiers. Le capitaine Monchy est blessé à son tour ; dans toutes les sections de grands vides se sont faits. Mais la marche reprend, la mission se poursuit ; et tandis qu'on relève les blessés, le Lieutenant Petit prend le Commandement des restes du Bataillon, et, rasant le Nord de la ville, l'entraîne jusqu'à Dame-Journe. En fin de matinée le bombardement redouble ; aux explosifs se mêle l'ypérite : il faut quitter la place désormais intenable. Trop réduites, ne pouvant gagner de l'avant, les Compagnies doivent revenir en arrière, et passent en réserve aux lisières Sud du Quartier de cavalerie dont les Zouaves viennent de se rendre maîtres"
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